Dans le roman Une gloire pour deux, l'auteur loirétaine Michèle Dassas dresse le portrait de deux femmes : la comédienne Madeleine Sologne, de son vrai nom Madeleine Vouillon, et son amie Renée, restée anonyme.
Toujours présente dans la mémoire locale, Madeleine Sologne, née en octobre 1912 à La-Ferté-Imbault près de Romorantin, a connu un grand succès grâce à son rôle aux côtés de Jean Marrais dans le film L’éternel retour réalisé en 1943 par Jean Delanoy. Ensemble, ils incarnèrent le symbole de la France résistante aux yeux de toute une génération de spectateurs.
Pour raconter l’histoire de la comédienne, Michèle Dassas choisit de croiser son destin à celui d’un personnage fictif : Renée amie d’enfance de Madeleine, qui plus tardivement connaîtra elle-aussi une autre forme de gloire.
Le lecteurs suit ces deux jeunes femmes pendant leur enfance sur les bancs de la communale à La Ferté-Imbault, dans le Paris des années 1940 sous l’Occupation, puis les retrouve pendant les Trente Glorieuses.
Quelques mots sur l’auteur :
Michelle Dassas est née en 1951 à Gien. Conceptrice de programmes informatiques, elle se dirige vers l’écriture dans les années 2000.
Ses nouvelles, publiées dans plusieurs journaux sont remarquées et une maison d’édition lui propose de créer à son intention la collection des contoguides : néologisme désignant une promenade littéraire et touristique sur les pas d’un auteur ou d’un personnage célèbre : Au pays de Maurice Genevoix ou Balade avec le Grand Meaulnes.
Elle est également l’auteur(e) de 6 romans, qui racontent l’existence de gens ordinaires, comme le travail d’un instituteur parcourant villes et villages carnet et crayon à la main pour effectuer l’un des premiers recensements français en 1836 (Le recenseur), ou encore le quotidien d’une opératrice téléphonique dans le Loiret des années 1960 (La demoiselle du téléphone.)