Claude Seignolle, grand maître du fantastique et solognot d’adoption

Clin d’œil malicieux, l’écrivain Claude Seignolle tire sa révérence le vendredi 13 juillet à 101 ans. C’est sacrément fort pour un collectionneur de superstitions. Dès son plus jeune âge, grâce à sa grand-mère, il baigne dans les contes et légendes. Il ne cessera dès lors de se nourrir de croyances populaires, de rites et de folklore.

C’est au sortir de la libération que l’auteur vient s’installer en Sologne. Il y poursuivra son œuvre de collectage des traditions rurales. Dans ce terroir prendront racine un essai En Sologne. Mœurs et coutumes et de nombreux récits et nouvelles.

La Malvenue, roman paru pour la première fois en 1952, deviendra un classique de la littérature fantastique. Dans un coin perdu de la Sologne du début de siècle, une jeune fille a le pouvoir d’envoûter tous ceux qui l’approchent. Apparenté à la sorcellerie, sa beauté et sa sensualité réveillent des fantômes. Le réalisme et le mystérieux se côtoient savamment. C’est bientôt sur le lecteur hypnotisé que le charme opère.

Histoires vénéneuses ; Contes sorciers ; Histoires maléfiques : les recueils se succèdent. C’est son talent inimitable de conteur qui vaudra à Claude Seignolle son immense succès. Son œuvre est traduite dans 18 langues et un prix littéraire décerné lors du festival des Imaginales porte son nom.

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